Erasmus permet aux étudiants l’immersion dans un autre pays

Pierre a été marqué par la taille et l’assise financière et technique des propriétés forestières privées. ©Photo M. Lambert

Article Sud-Ouest du 11/12/23 publié par Géraud Melliès

Organisée par Laurence Greciet, son professeur au lycée Terres de Gascogne, une rencontre avec Pierre Pedespan, étudiant d’origine béarnaise, en deuxième année de BTS gestion forestière, a permis de revenir sur un aspect important dans le cursus des études supérieures, les stages à l’étranger.

Comme nombre d’étudiants de sa promotion, notamment Sarah Rousseau, partie au Canada (voir notre édition du 21octobre), il a effectué son stage en entreprise, pendant près de trois mois, en juin 2023. Ces stages sont rendus possibles grâce au soutien financier de l‘Europe (Erasmus +) et du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Beaucoup plus près que le Canada, la Belgique fut la destination choisie par Pierre.

En ce moment, il est en train de préparer son rapport de stage qui sera évalué en fin de formation et lui permettra d’obtenir son diplôme de technicien supérieur forestier. Comme il le précise, «originaire du Béarn, je suis un inconditionnel de la nature, de la forêt et des activités en extérieur. Après un bac STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) au lycée Terres de Gascogne, j’ai poursuivi en BTS gestion forestière. Pour ce stage en Belgique proposé par mes professeurs, j’ai dit banco, car j’ai un parrain là-bas. J’ai saisi cette opportunité de découvrir un nouvel environnement professionnel et géographique. Accueilli par La Société royale forestière de Belgique, basée à Gembloux, au sud-est de Bruxelles, j’ai travaillé sur le projet‘‘enclos-exclos‘‘qui a pour but d’objectiver la pression du gibier dans les forêts. Effectuer des campagnes de relevés (de dispositifs enclos-exclos), des travaux de dégagement sur des parcelles de semis de chêne, du suivi sanitaire de jeunes plantations (projet Trees For Future), participer à des formations (sylviculture mélangée à couvert continu), toutes ces activités m’ont permis de conforter mes connaissances techniques, mettre en pratique mes savoirs théoriques, apprendre à travailler en équipe, à être organisé et à acquérir davantage d’autonomie.»

Géraud Melliès

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