Il est parti étudier les érablières au Québec

Une érablière canadienne, forêt exploitée pour la production de sirop d’érable.

Article Sud-Ouest publié le 17/10/20 par Géraud Melliès

Rémi Castaing, 18 ans, est étudiant en deuxième année en BTS gestion forestière, au lycée Terres de Gascogne. Comme son prédécesseur, Guillaume Bardoux, qui a effectué ce voyage en 2019 et qui lui a donné de nombreux conseils, Rémi est parti loin de Bazas pour son stage d’étude en entreprise de fin de première année.

L’été dernier, passionné par la découverte des forêts et sa diversité de par le monde, il a passé onze semaines… au Québec. À son arrivée, en pleine période de Covid-19, il a été de fait mis en quatorzaine, période heureusement passée au domicile du directeur de l’entreprise où se déroulait son stage. Il a donc découvert celle-ci tout en télétravail avant de pouvoir parcourir les forêts et s’initier aux pratiques forestières locales.

Le Groupement forestier coopératif Saint-François est situé à Windsor en Estrie, près de Sherbrooke, une ville canadienne située au Québec, au confluent des rivières Magog et Saint-François. Elle se trouve à environ 130 kilomètres à l’est de Montréal et à peu près 50 kilomètres au nord de la frontière américaine.

Le directeur, Denis Boutin, lui a offert le gîte et le couvert pendant toute la durée de son stage. Rémi a donc baigné totalement dans la vie de la coopérative, avec toutefois de nombreuses sorties culturelles et de découverte de la région. Il a participé à la mise en œuvre du plan de gestion de la forêt, au martelage des arbres, à des visites de chantier d’abattages, avec ces abatteuses canadiennes qui coupent, débitent et/ou transportent les arbres.

Dans les érablières

Une essence d’arbre qui l’a essentiellement marqué : les érables, inconnus dans nos régions, sont exploités pour la récolte du sucre qui permet de fabriquer, dans des « cabanes à sucre » et de commercialiser le sirop d’érable, produit relativement peu en usage dans nos contrées. La méthode d’extraction s’apparente un peu, comme c’était le cas, en Aquitaine, au gemmage, récolte de la sève des pins.

Rémi présentera son rapport de stage au mois de juin, avant de poursuivre des études d’ingénieur. Ce projet, lancé dès le mois de décembre 2019, a bénéficié de bourses de la Région et du ministère de l’Agriculture, couvrant ainsi ses frais de voyage.

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